BIODIVERSITÉ

Quels objectifs, quelles méthodes ?

Objectif 1 : Maîtriser la végétation

Tondre moins et mieux pour favoriser les fleurs sauvages au détriment des graminées pour augmenter la richesse et la diversité des espèces

Technique :

  1. Tondre 2 fois par an (le tour des parcelles sera tondu plus fréquemment sur 1.5m environ, afin de montrer que la zone n’est pas à l’abandon).
  2. Exporter et composter la tonte

Objectif 2 : Aspect esthétique

Montrer que les surfaces choisies sont entretenues et non des jachères. Les pourtours des zones choisies seront tondus fréquemment et l’herbe exportée.

A éviter : laisser les déchets de tonte sur place.

Outre l’aspect esthétique négligé, les déchets vont se décomposer sur place et nourrir les plantes qui sont les plus compétitrices, c’est-à-dire les graminées.

Jouer sur les volumes : au-delà de la coupe rase de bordure, la végétation sera laissée plus haute après les deux coupes annuelles (4 à 5 cm). Cela génère des nuances de verts et moins d’uniformité dans la parcelle.

Objectif 3 : 2021, 5 zones de démonstration

Accompagnement : Il faut

  • Informer, former et accompagner les agents municipaux
  • Informer la population : conférence, site web, médias classiques, visite des sites, panneaux d’information implantés sur les zones.
  • Planifier, organiser, accompagner les chantiers 2021
  • Évaluer l’opération (suivi des papillons; participation de citoyens; suivi technique et budgétaire)
  • Développer le projet Deyme Biodiversité +en 2022.

Pourquoi Biodiversité + ?

Deux indicateurs du déclin généralisé de la biodiversité

  • L’indice mondial (à gauche) indique que sur les 4000 espèces surveillées, celui-ci a diminué de 60% entre 1970 et 2014
  • La quantité d’insectes capturés en Allemagne (à droite) par piégeage a diminué de 76% entre 1970 et 2014

Ce déclin affecte notre bien-être et nous fragilise : il favorise les invasions biologiques (exemple du frelon asiatique et du moustique tigre), augmente la sensibilité des êtres vivants aux aléas (climat ou maladies).

Selon l’IPBES (figure ci-dessous), 50 % du déclin de la biodiversité est la conséquence de l’exploitation directe des terres ou à la conversion d’espaces naturels en zones de production.

Il est nécessaire d’agir localement pour la qualité de vie et participer aux efforts globaux Il faut sensibiliser et informer à propos d’un défi sous-estimé !