Les squelettes du Rodoul
En août 1982, une découverte surprenante a stoppé des travaux de construction dans un jardin du Rodoul, là où s’élevait le château-fort il y a plus de six siècles. Trois squelettes inhumés en pleine terre: celui d‘un enfant de huit à dix ans, d’une femme entre trente et quarante selon le médecin légiste qui ne s’est pas prononcé sur l’homme.
Sur le site, un grand nombre de fragments de poterie grise du XIVe siècle et des foraines en grand nombre étaient jusque-là les seules trouvailles.
Cimetière, inhumations sauvages pour cause d’épidémie, meurtres ? « De par la nature même du milieu archéologique environnant, ces inhumations peuvent être, soit contemporaines des périodes du XIIIème au XIVème siècle, soit plus récentes, mais en tous cas antérieures au XIXème siècle », déclarait la direction des Antiquités Historiques Midi-Pyrénées. Les potagers n’ont pas livré tous leurs secrets. On évoque des souterrains et, comme dans nombre d’endroits mystérieux, d’un trésor laissé par les occupants… Non loin, une maison est dite hantée. Mais ça, c’est une autre histoire !